Conséquence de la grêle du 17 août, la cave coopérative de Vendargues qui regroupe 21 communes à l'est de Montpellier a perdu 30% de son volume de récolte par rapport à l'an dernier. Une baisse qui complique la gestion financière de la cave. Et aucune assurance ne couvre ce type de situation.
A la cave coopérative de Vendargues dans l'Hérault, les derniers cépages entrent au pressoir. Dans quelques jours, les vendanges seront terminées.
Une hausse de 10 euros par hectolitre pour compenser la baisse de volume
Depuis la grêle du 17 août dernier, on sait que la récolte sera bien inférieure à celle de l'an dernier. Entre -20 et -30% en volume.
Près d'un tiers des viticulteurs coopérateurs ont été touchés. Mais, sinistrés ou pas, avec moins de vin à vendre et toujours les mêmes frais fixes, tous risquent de perdre une partie de leur rémunération car une hausse des prix de vente aussi conséquente n'est pas envisageable.
Pas d'assurance, ni d'aides pour les coopératives viticoles
Cette augmentation de la proportion des coûts dans le prix final, se fait au détriment du prix du raisin. Elle pourrait faire baisser les accomptes versés aux viticulteurs dès janvier prochain, et donc leurs revenus. Et il n'existe, pour l'instant, aucun mécanisme d'aide, ni d'assurance pour compenser la perte de récolte dans une cave coopérative.
Conséquence de la grêle du 17 août, la cave coopérative de Vendargues qui regroupe 21 communes à l'est de Montpellier a perdu 30% de son volume de récolte par rapport à l'an dernier. Une baisse qui complique la gestion financière de la cave. Et aucune assurance ne couvre ce type de situation.
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Pour rester à l'équilibre, la cave coopérative de Vendargues doit, soit augmenter ses frais de vinification, soit mettre en chômage partiel une partie de ses 8 salariés. Des solutions que ses dirigeants veulent absolument éviter. Ils ont alerté les responsables agricoles et politiques du département, de la région et même le ministre de l'agriculture.