La Cour de cassation a rejeté ce mardi 2 pourvois des avocats du jeune meurtrier présumé de Léa. La lycéenne montpelliéraine avait été violée et étranglée le 1er janvier 2011. Sa défense espérait bénéficier de la rétroactivité de la loi réformant la garde à vue. Mais le jeune homme sera bien jugé.
Les avocats du meurtrier présumé de Léa espéraient faire annuler sa première garde à vue : ils n'ont pas obtenu gain de cause, ce mardi, devant la Cour de cassation. La plus haute juridiction française les a également déboutés de leur demande d'annulation du procès prévu en Assises.
Leur client sera donc jugé devant la cour d'Assises de l'Hérault, pour le viol et le meurtre de Léa, au lendemain d'une Saint-Sylvestre.
C'était le 1er janvier 2011.
La famille de Léa soulagée
Marc Gallix, l'avocat de la mère de Léa, joint par téléphone par notre journaliste Emilien Jubineau, s'est dit soulagé pour la famille de la jeune Montpelliéraine. Car l'affaire va maintenant pouvoir être jugée sur le fond. Le procès du meurtrier présumé de Léa devrait se tenir au début de l'automne 2014.
Le suspect est revenu sur ses aveux
Après l'annulation par la cour d'appel de Toulouse, de sa seconde garde à vue, au cours de laquelle il avait reconnu les faits en donnant force détails, le suspect était revenu sur ses aveux. Depuis, il nie également le viol et ses souvenirs sont devenus flous.
Néanmoins, la découverte du corps et de la gourmette du jeune homme à ses côtés sur la scène de crime, sont quelques-uns des éléments sur lesquels compte se baser l'accusation lors du procès à venir.