Quelques deux cents chevaux provenant des laboratoires sanofi se sont retrouvés dans la chaîne alimentaire hollandaise. 11 tonnes de viande provenant du trafic du sud de la France ont été livrées en 2013.
Quelque 11 tonnes de viande de cheval ont été livrées aux Pays-Bas dans le cadre de l'enquête sur un trafic mis à jour dans le sud de la France à la mi-décembre.
Selon l'enquête française, au moins 200 chevaux provenant du laboratoire pharmaceutique Sanofi, de centres équestres ou encore de particuliers se
sont retrouvés dans la chaîne alimentaire suite à la falsification de leurs "passeports". Selon la NVWA, quelque 11.000 kilos de viande de cheval pouvant contenir de la viande issues de ces chevaux "impropres à la consommation" ont été livrées à 5 sociétés néerlandaises entre janvier et octobre 2013.
11 tonnes vendues aux restaurants
Les 11 tonnes ont ensuite été vendues à des restaurants en tant que viande cheval, mais ont aussi été transformées en croquettes et saucisses de cheval pour animaux de compagnie, a indiqué dans un communiqué la NVWA, qui a ordonné un rappel après avoir été avertie fin décembre par la Commission européenne.
"Sur les 11.000 kilos, nous en avons retrouvés environ 1.000", a assuré à l'AFP Brenno Bruggink, un porte-parole des autorités sanitaires (NVWA) : "le reste, c'est sûr à quasiment 100% qu'il a été mangé".
Quels risques pour la santé ?
Dans un lettre adressée au parlement, la secrétaire d'Etat aux Affaires économiques Sharon Dijksma assure que les risques pour la santé publique sont "de très limités à nuls" car "l'abattage a eu lieu dans des abattoirs reconnus par l'UE".
La viande produite en France était destinée aussi bien au marché français qu'à l'exportation dans toute l'Europe.
Plus de vingt personnes, dont l'organisateur présumé du réseau, avaient été interpellées en décembre en France dans le cadre de l'enquête française. Des perquisitions avaient eut lieu à Gérone (nord-est de l'Espagne).