Pas de rentrée en classe pour Samara, ce lundi. L'adolescente de 13 ans, frappée début avril devant son collège de Montpellier, va certes reprendre les cours, mais à distance. Selon le rectorat, les élèves impliqués dans son agression doivent passer en conseil de discipline.
C'est la rentrée, ce lundi 22 avril, au collège Arthur Rimbaud de Montpellier, après les vacances de printemps. Une rentrée qui s'effectue sans Samara : cette collégienne de 13 ans a été violemment agressée le 2 avril dernier par trois jeunes, à l’extérieur de son établissement, situé dans le quartier de la Paillade, à Montpellier.
Un accompagnement spécifique pour Samara
La jeune fille, grièvement blessée, était tombée dans le coma et en était sortie le lendemain de l'agression. Son état de santé s’est amélioré, mais pas suffisamment néanmoins pour qu'elle puisse reprendre les cours, ce lundi 22 avril.
Selon le dernier communiqué du rectorat de l’académie de Montpellier : "En accord avec la maman de Samara, un accompagnement à distance est mis en place, afin que Samara puisse bénéficier d’une continuité pédagogique depuis son domicile, dans l’attente de son retour en établissement."
Enquêtes en cours
Deux enquêtes, l'une judiciaire menée sous l’autorité du parquet et une autre administrative demandée par le ministère de l’Education Nationale, sont en cours afin de faire la lumière sur les faits.
Quant aux élèves mis en cause dans l'agression, la rectrice a demandé que des mesures conservatoires et des procédures disciplinaires soient prises à leur encontre. Ils devraient passer en conseil de discipline rapidement.
Il s'agit d'une jeune fille de 14 ans, scolarisée dans le même collège que la victime, et deux adolescents de 14 et 15 ans.
En attendant, "tout accès à leur établissement respectif leur est interdit" précise le rectorat.
Cellule d’écoute et équipes de sécurité maintenues
Une cellule d’écoute a été activée au collège Arthur Rimbaud, y compris durant les vacances scolaires, afin de recueillir la parole des élèves et des personnels. Elle restera activée durant cette première semaine de reprise des cours.
Idem pour les équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS), déployées au lendemain de l’agression de Samara.