
Effervescence sur le site de Grammont, près de Montpellier. Depuis quatre ans, c'est ici que s'installe un abattoir associatif à l'occasion de l'Aïd el-Kébir.
Garantir la traçabilité
Sur place les services de la préfecture constatent que l'animal ne comporte pas de lésions, qui pourraient rendre la viande impropre à la consommation et s'assurent de la traçabilité des bêtes. "On vérifie à la fois que l'animal est acheminé dans de bonnes conditions, qui correspondent à son bien-être et qu'il est abattu conformément à la réglementation, et on vérifie après que la carcasse est travaillée dans des conditions hygiéniques, qui garantissent sa sécurité pour le consommateur", assure Caroline Medous, directrice DDPP (34)Auparavant pour de nombreux pratiquants, l'Aïd el-Kébir était souvent synonyme de risques et de clandestinité. "Avant, on faisait comme tout le monde on allait chez le berger et on faisait ça un peu à l'arrache", lance un passant. Depuis quelques années, le nombre d'abattages est en baisse, conséquence notamment des scandales dans certains abattoirs.