Appel à la grève pour le bac : à quoi faut-il s'attendre dans l'académie de Montpellier ?

À quelques jours de la première épreuve écrite du bac, prévue ce lundi 17 juin, les interrogations autour du mouvement de grève annoncé persistent. Le point dans l'Hérault.

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Le baccalauréat 2019 va-t-il se dérouler dans des conditions normales pour les 29 244 candidats inscrits dans l'académie de Montpellier ? À deux jours de la première épreuve, le doute est permis, alors qu'une intersyndicale d'enseignants appelle à la grève de la surveillance du bac pour protester contre la réforme Blanquer. Selon l'AFP, l'intersyndicale regroupe le Snes-FSU, premier syndicat chez les enseignants du secondaire, SUD-Éducation, la CGT. C'est la première fois depuis 2003 qu'un tel appel est déposé par des syndicats pour le bac.

Pas de blocage, mais des rassemblements

À Montpellier, un groupe d'enseignants a tenu une réunion d'informations, ce vendredi 14 juin. L'objectif ? Expliquer les raisons de la grève des examens et ses conséquences. Les enseignants l'assurent, pour eux c'est un "crève-coeur" :

Mes élèves, je les aime, je n'ai pas envie d'entraver leurs examens.
Véronique Negret, professeur de SES

Après une heure et demie d'échanges, Lyna, élève de première qui passe son bac Français, est plutôt rassurée :

Ils ne bloquent pas le lycée et on va pouvoir accès aux salles. C'est rassurant.
- Lyna, candidate au bac

Selon les professeurs, il n'y aura pas de blocage à Montpellier, lundi matin à l'heure des épreuves. "On est relativement confiant, il n'y a pas d'inquiétude majeure", a d'ailleurs indiqué Philippe Vincent, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNPDEN), invité de franceinfo vendredi 14 juin. 
  

Une réforme qui divise

L'objectif de la réforme du bac, qui doit être mise en application en 2021, est de renforcer le contrôle continu. Les syndicats dénoncent deux conséquences : "un rythme effréné des évaluations" avec le contrôle continu, et la création d'un "bac local" et d'un "tri social".

Qu'est-ce qui va changer concrètement pour les épreuves ?

L'examen final comptera seulement quatre épreuves en terminale contre 12 à 16 auparavant. Les candidats devront plancher sur une épreuve de philosophie, deux portant sur des enseignements de spécialités et un grand oral d'une vingtaine de minutes. Ces épreuves compteront pour 60 % de la note finale de l'examen. Les 40 % restants proviendront du contrôle continu : 30 % lors d'épreuves communes au sein des établissements organisées en première et terminale et 10 % des notes figurant sur les bulletins scolaires de ces deux années. Pour les syndicats, ce nouveau système constitue une "véritable rupture d’égalité".
 
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