"Elles éclatent jusqu'au noyau et la pourriture s'y met" : des cerises invendables en raison des pluies abondantes

Les pluies très intenses des derniers jours ont eu des conséquences sur la récolte des fruits de saison, et notamment la cerise. Les pertes risquent d’être considérables dans le Gard et le prix des fruits pourrait s’envoler.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

À première vue, sur l'exploitation de David Seve, arboriculteur à Beaucaire dans le Gard, les fruits se portent bien. Des cerises bien rouges, bien grosses. Pourtant, ces fruits sont en fait trop abîmés en raison des pluies abondantes. "Elles sont gorgées d'eau donc elles éclatent jusqu'au noyau et, ensuite, la pourriture s'y met, c'est impossible à commercialiser", explique David Seve.

Jusqu'à 50% de pertes dans le Gard

À quelques jours du début de la récolte, les fruits sont très fragiles. Dans le Gard, ces fruits trop abîmés pour être vendus pourraient représenter jusqu’à 50% de pertes.

On travaille toute l'année, les arbres sont beaux, la végétation est luxuriante, tout est bien, mais malheureusement on ne les ramassera pas.

David Seve, producteur de cerises

Sur ce verger, dix tonnes de cerises risquent d’être abandonnées. "Le problème, c'est quand vous avez un fort taux d'éclaté, la main-d’œuvre pour le ramasser coûte une fortune puisqu’après on en jette les 3/4, déplore David Seve. Économiquement, c'est pas rentable, ou alors il faudrait les vendre à 25 euros le kilo".

Plus besoin d'irriguer les pommiers

Même si les pluies abondantes ont laissé des traces sur de nombreux arbres, dans d’autres exploitations, toute cette eau est une bonne nouvelle. Grâce aux écoulements, Jean Nougaillac peut arrêter l’irrigation de ses pommiers pour plusieurs jours.

Mais si les fruits sont encore trop petits pour craindre la pluie, les arbres eux, sont surveillés de près. "Il ne faut pas non plus qu'il pleuve tous les jours, parce qu'à force, le végétal ne sera plus dans le confort. On les protège au mieux pour que l'arbre soit toujours dans son confort et ne souffre pas de maladies qu'il pourrait attraper", explique l'arboriculteur dont la parcelle se situe à Lunel, dans l'Hérault.

Une des nombreuses épreuves à passer, avant la récolte des pommes au mois d’octobre.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information