La faculté des lettres de Montpellier est toujours occupée par les étudiants opposés à la loi Vidal .Les serveurs détruits la semaine dernière, les examens vont se dérouler ce jeudi et demain dans deux lycées, sous haute surveillance policière.
Plus d'une quinzaine de cars de CRS autour du lycée Mermoz, ce matin, à Montpellier. Après le saccage des serveurs de la faculté des lettres, la semaine dernière, qui permettaient le passage d'examen via internet, la direction de la faculté des lettres a décidé d'organiser des examens dans deux lycées aujourd'hui et demain.
La faculté des lettres de Montpellier est toujours occupée par les étudiants opposés à la loi Vidal .Les serveurs détruits la semaine dernière, les examens vont se dérouler ce jeudi et demain dans deux lycées, sous haute surveillance policière. Avec Ronan et Diane.
6000 étudiants, 18 épreuves
Ce matin, 1200 étudiants se sont présentés devant le lycée Mermoz, carte d'identité en main. Le lieu ne leur a été communiqué que mercredi. La sécurité est extrème : 16 cars de CRS et une entreprise privée chargés d'assurer le bon déroulement des opérations. Des étudiants en psychologie, lettres modernes en licence 1 et 3. Au fil de la journée, ils seront environ 2000. Sur les deux jours, 6000 étudiants sont convoqués à Mermoz mais aussi au lycée Monet pour 18 épreuves.
La faculté des lettres de Montpellier est toujours occupée par les étudiants opposés à la loi Vidal .Les serveurs détruits la semaine dernière, les examens vont se dérouler ce jeudi et demain dans deux lycées, sous haute surveillance policière.
Le tribunal administratif de Montpellier a ordonné ce mercredi midi aux occupants de l'université Paul-Valéry, bloquée depuis mi-février, de "libérer les lieux sans délai". Gérard Collomb a promis mercredi que "l'Etat de droit" serait rétabli "partout" et "en particulier dans les facultés" qui font l'objet de blocages ou de perturbations. "Partout nous rétablirons l'Etat de droit et en particulier dans les facultés, où une minorité empêche les étudiants de passer leurs examens", a déclaré le ministre de l'Intérieur à l'Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement.