L'étudiant de la faculté de droit de Montpellier, témoin des violences dans un amphithéâtre occupé dénonce ses conditions d'audition. Il déclare avoir été injurié et menacé par un policier. Pour le syndicat SGP Police FO: "Jusqu'à preuve du contraire, les policiers n'ont rien à se reprocher".

Nous avons pu écouter l'audition, qui dure trois heures. Au bout d’un quart d’heure seulement, le policier hausse le ton, tutoie Christophe Cordier – qui pour rappel est là en tant que simple témoin – et s’emporte : "Tu me casses les couilles", "tocard", peut-on entendre. Mais aussi : "Moi je vous casse les deux genoux avant que vous ayez levé le bras droit".

Enregistrer son audition est illégal, mais Christophe Cordier l’a fait car il était "inquiet", explique son avocat, Gilles Gauer.

Si des propos ont ainsi été tenus à l'endroit d'une personne auditionnée sont réels, il est évident qu'on ne peut cautionner ce genre de propos


"Si des propos ont ainsi été tenus à l'endroit d'une personne auditionnée sont réels, il est évident qu'on ne peut cautionner ce genre de propos, explique Bruno Barocetti, du syndicat SGP Police FO.  "On connaîtra l'issue de l'enquête de l'IGPN d'ici quelques jours qui dira s'il y a une faute professionnelle ou pas de mon collègue. Même s'il y avait faute, on ne peut pas remettre en cause toute la sûreté départementale de Montpellier. De plus, je maintiens que ce policier est un policier d'expérience et très professionnel. Le soutien est fort." 

Ce qui nous gène c'est que l'affaire de la fac de Montpellier devient l'affaire d'une audition au commissariat de Montpellier


Ce qui nous gène c'est que l'affaire de la fac de Montpellier devient l'affaire d'une audition au commissariat de Montpellier. Je crois qu'il faut remettre l'église au centre du village er retenir l'essentiel de ce qu'il s'est passé. Ce sont des faits graves à la faculté de droit de Montpellier et jusqu'à preuve du contraire, les policiers n'ont rien à se reprocher dans cette affaire.


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