Ils sont ostéopathe, conductrice de grue, formateur en finance. A Pèzenas dans l'Hérault, 90 volontaires sont en formation pour intégrer la réserve de la gendarmerie. Ces volontaires sont amenés à appuyer les gendarmes dans leur mission, et sont désormais préparés au risque d'attentat terroriste.
C’est tout sauf un camp de vacances. A Pèzenas en ce moment, 90 volontaires sont en formation pour devenir réservistes de la gendarmerie.
Au programme, 15 jours intenses et variés :
"On les forme avec une partie militaire succincte et une formation gendarmerie adaptée de façon à ce qu’ils puissent travailler sur le terrain en contrôle routier, en intervention, mais toujours sous couvert d’un personnel d’active et avec des personnels d’encadrement qui eux sont des anciens de la gendarmerie", explique le lieutenant-colonel René Sanchez, directeur du stage de la formation réservistes.
Avec le risque terroriste, le contenu de la formation a évolué et s’est adapté. Comme avec un atelier, axé sur la neutralisation d’un assaillant muni d’une arme blanche.
Envie de se rendre utile
Agés de 18 à 40 ans, ces hommes et femmes ont pour la plupart une activité professionnelle.
C’est les événements récents qui m’ont poussé à me porter volontaire, raconte Arnaud Lescallier, formateur en finances. J’ai eu envie de me rendre utile, de ne pas rester inactif face à ce qui se passait.
Idem du côté de Lauryne Palianoff, conductrice de grue :
Je suis intérimaire donc il y a des périodes où je ne travaille pas beaucoup, et dans ces moments je préfère servir à quelque chose concrètement, apporter quelque chose à mon pays.
Ces futurs adjoints de réserve sont sous contrat pour 5 ans. Ils doivent participer entre 30 et 60 jours par an aux diverses missions de la gendarmerie. Voire plus, en cas de risque maximum.
Le reportage de Luc Calmels et Stéphane Taponier :