Le département de l'Hérault a traversé jeudi 8 février un important épisode de pollution aux particules fines, a averti Atmo Occitanie. La métropole de Montpellier a été la plus touchée en raison de l'absence de vent pour chasser les particules fines.

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Ce jeudi 8 février au matin, les joggeurs des rives du fleuve du Lez, à la sortie de Montpellier (Hérault), pensent se faire du bien en sortant faire du sport. Seulement, Atmo Occitanie, l'organisme régional chargé de surveiller la qualité de l'air, a lancé la veille une alerte à la pollution de l'air dans le département de l'Hérault.

La métropole de Montpellier est concernée par une pollution de niveau 4, sur une échelle de 6, en raison d'un important épisode de pollution aux particules fines, indique Atmo Occitanie. L'organisme jugeait que l'indice de qualité de l'air "mauvais" dans le département, et plus spécifiquement autour de Montpellier. Le même indice était "dégradé" (niveau 3) dans les Hautes-Pyrénées et "moyen" (niveau 2) dans tous les autres départements d'Occitanie.

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Atmo Occitanie, l'organisme régional chargé de surveiller la qualité de l'air, a lancé une alerte à la pollution de l'air dans le département de l'Hérault, jeudi 8 février. ©Denis Clerc / Nicolas Chantail / France Télévisions

Particules fines et absence de vent

Les particules fines y étaient nombreuses toute la journée en raison de l'absence de vent, de l'air froid, du trafic autoroutier, des particules provenant du bois de chauffage ainsi que d'un nuage de sable venu du Sahara. "Une masse d'air chargée en poussières désertiques devrait se déplacer à proximité des côtes méditerranéennes. Ainsi l'épisode de pollution aux particules PM10 devrait se maintenir pour le département de l'Hérault", a informé Atmo Occitanie.

Pour autant, l'épisode a été indolore pour les personnes en bonne santé. "Pour ma part, je ne sens rien", confirmait un joggeur des bords du Lez dans la matinée.

"Ce genre d'épisode de pollution est relativement courant en période hivernale", détaille Dominique Tilak, directrice d'Atmo Occitanie. "Les dispositifs de chauffage, notamment de chauffage au bois, anciens, émettent beaucoup de particules dans l'air et où les conditions d'anticyclones maintiennent ces particules au niveau du sol", explique-t-elle. "Nous sommes dans une situation hivernale classique, mais avec des problématiques sanitaires pour les personnes sensibles", ajoute-t-elle. La pratique intensive du sport est alors à limiter, mais ce sont surtout les individus vulnérables, comme les personnes âgées, qui peuvent connaître des problèmes respiratoires.

Dès le vendredi 9 février, le vent reviendra et l’alerte à la pollution sera levée dans l'Hérault.

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