Pour la Journée internationale des droits des animaux, le 10 décembre, l'association de défense a établi un classement parmis 132 grandes villes françaises. L'année dernière, la ville de l'Hérault était arrivée à la troisième place.
Juste derrière Grenoble (Isère) et devant Strasbourg (Bas-Rhin), Montpellier se classe à la deuxième place des 132 villes de plus de 50 000 habitants les plus respectueuses de la condition animale, selon un classement établi par L214 pour la journée internationale des droits des animaux, qui se tient ce dimanche 10 décembre.
🥈 @montpellier_ arrive en 2e position avec 60% des objectifs « Une ville pour les animaux » atteints !
— Politique & Animaux (@Pol_Animaux) December 10, 2023
Bravo @MDelafosse @ArizteguiEddine @montpellier_, continuez ainsi ! pic.twitter.com/q82LbqLvlJ
L'association animaliste en a profité pour saluer le travail du Maire, Michaël Delafosse (PS), et de son délégué à la condition animale, Eddine Ariztegui (Parti animaliste). Le palmarès est essentiellement trusté par des fiefs de gauche.
Des progrès par rapport à 2022
Lors de la précédente édition du classement, Montpellier était arrivé en 3e position. Cette année, la première place du classement revient pour la seconde fois consécutive à Grenoble (Isère), fief de l'écologiste Eric Piolle. Parmi les dernières villes du classement, on trouve Sartrouville ou Chelles.
Parmi les critères à remplir pour atteindre la note maximale, on trouve notamment la création d'une délégation à la condition animale, la gestion non-létale des populations de pigeons ou encore la végétalisation de la restauration scolaires. Montpellier a ainsi atteint 60% des objectifs fixés selon l'association.
L214, dont le nom provient d'un article du code rural et de la pêche maritime stipulant que tout animal doit être placé "dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce", regrette toutefois que la ville de l'Hérault ne se soit pas positionnée sur la question du foie gras. Son processus de production (gavage) est en effet accusé d'inévitablement passer par la souffrance des canards.