Montpellier : l’évacuation du squat des Beaux-Arts touche à sa fin

Deux hommes et une femme ont quitté ce mercredi après-midi le squat des Beaux-Arts, dans le centre-ville de Montpellier. Seules 3 personnes sont encore en attente d’un logement. Le site était occupé depuis 2015. Une réussite pour le collectif Luttopia après des années de lutte.

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Ils étaient plus de 220 personnes, dont 23 enfants en novembre 2016, lorsque le collectif Luttopia décide de prendre le squat en main avec d’autres associations, pour éviter une expulsion par la force. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 3, et leur relogement n’est qu’une question de jours.
Deux hommes et une femme ont également quitté le squat cette après-midi pour se rendre dans un hébergement d’urgence. Depuis le début de la semaine 80 personnes, des familles, des personnes seules françaises ou étrangères, ont ainsi été évacuées.

83 personnes relogées en une semaine

Aucune expulsion de force n’aura été nécessaire. Une réussite due à la coopération active entre le collectif Luttopia et la mairie de Montpellier, qui avait signé un accord inédit jeudi 11 mars. Michaël Delafosse s’était alors engagé à ce que toutes les personnes soient relogées à condition que l’ancien bâtiment des archives départementales, soit restitué au 31 mars.

Notre but maintenant, c’est qu’il n’y ai aucun retour à la rue.

Gwen, membre du collectif Luttopia

Pour Gwen, membre de l’association Luttopia, ces « déménagements » sont un véritable soulagement. « Même si ça reste encore flou, les personnes savent qu'une fois sorties d'ici, il y a un ailleurs qui les attend. Et ça, c'est beaucoup plus doux que l'expulsion que l'on risque chaque année. Là, nous avons plus de perspectives. ».

Une majorité d'hébergements d'urgence 

Si les personnes en situation régulière sont principalement relogées dans des appartements relais, les personnes en situation irrégulières sont hébergées dans des chambres d’hôtels payées par la ville jusqu’à ce que leurs dossiers soient étudiés. Une situation instable qui inquiète Gwen, la référente sociale du squat. « On sait bien qu’obtenir un logement social est extrêmement long et compliqué. Le parc est complètement saturé : il y a plus de 45 000 demandes en attente. ».

Un suivi sur le long terme 

Si l’existence du squat des Beaux-Arts est sur le point de prendre fin, le collectif Luttopia compte bien poursuivre son rôle en accompagnants les anciens squatteurs dans leur nouvelle vie. « Notre but maintenant, c’est qu’il n’y ai aucun retour à la rue » affirme Gwen.

 

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