Dans la matinée du 29 janvier, ils étaient près de 300 salariés de Groupama mobilisés devant le siège, à Montpellier, pour manifester leur mécontement. Ils protestent contre la dégradation de leurs conditions de travail.
Ils n'étaient pas là pour retirer de l'argent, mais pour obtenir des concessions. Près de 300 employés de Groupama étaient réunis, mardi 29 janvier au matin, devant le siège social de leur employeur à Montpellier. Toutes les agences du Grand Sud sont par ailleurs fermées, et des salariés ont également manifesté à Perpignan.
Les agents, venus de l'Hérault, du Gard et du Vaucluse, veulent se faire entendre dans les négociations qui ont commencé il y a maintenant trois mois entre la direction et les syndicats. Ils estiment que les évolutions actuelles participent de la dégradation de leurs conditions de travails, et reviennent sur les acquis sociaux.
Michel-Jean Boyer, salarié CFDT, égraine tous les points problématiques à ses yeux : "Les salaires n’ont pas augmenté significativement quand on compare avec les autres caisses régionales du groupe. Et en Méditerranée, on a un gros problème : il n’y a pas d’embauche mais 40 départs par an, alors que dans d’autres caisses, il y a de l’embauche. On a aussi des problèmes de frais généraux, le chiffre d’affaire qui ne décolle pas, le développement commercial qui se passe mal et derrière des conditions de travail qui se dégradent."
Le reportage de Pascaline Arisa et Caroline Agullo