Les gilets jaunes de l'Hérault étaient appelés à se rassembler pour la 11ème fois à Montpellier, samedi 26 janvier. Comme lors du rassemblement précédent, environ 2000 manifestants ont défilé dans le calme, avant que la situation ne s'envenime en fin de journée.
Les samedis se suivent et se ressemblent à Montpellier. Près de 2000 gilets jaunes se sont à nouveau réunis, le 26 janvier, pour manifester leur mécontentement. Ils étaient autant que lors de leur précédent rassemblement, le 19 janvier, qui avait fini par dégénérer. Au niveau national, le nombre de gilets jaunes a reculé, passant de 84 000 à 69 000, selon le ministère de l'Intérieur.
La manifestation montpelliéraine a démarré dans le calme, tôt dans l'après-midi. Des centaines de manifestants se sont progressivement agglutinés, place de la comédie. Au plus fort du rassemblement, ils étaient près de 2000, selon les chiffres de la préfecture. Mais au fur et à mesure, la situation s'est tendue entre manifestants et forces de l'ordre. Ces dernières étaient équipées de lances à eau, "bien pratiques pour gérer un groupe de personnes, et surtout les tenir à distance", selon la direction direction départementale de la sécurité publique (DDSP).
Tombée du jour, la Comédie noyée de gaz comme chaque samedi #Montpellier pic.twitter.com/WINliyD90B
— Gazette Live Mtp (@GazetteLive34) 26 janvier 2019
En milieu d'après-midi, la police a fait usage des premières grenades lacrymogènes pour contenir la mobilisation. Certains manifestants ont alors commencé à répliquer par des jets d'objets. Parmi les gilets jaunes, la préfecture estime que 300 casseurs étaient présents. Les affrontements se sont prolongés pendant des heures, jusque dans la nuit. Comme la semaine précédente, des poubelles et des palmiers ont été brulés, tandis que le mobilier urbain, les pavés et les dalles ont servi de projectiles.
Le groupe de manifestants s'est progressivement réduit, avant de se dissoudre totalement dans la nuit. Au final, la police dénombre 6 blessés parmi les forces de l'ordre, dont un a été hospitalisé. De son côté, la préfecture annonçait le lendemain maitn, dimanche 27 janvier, n'avoir "pas de retours sur les manifestants blessés, mais les pompiers n'en ont pas amenés à l'hopital." Des informations circulant sur les résaux sociaux faisant état de manifestants blessés et hospitalisés sont en cours de vérification.