C'est du jamais vu ! A moins de 10 jours de la clôture du dépôt des candidatures fixée au 27 février, 18h, en préfecture, 14 listes briguent la mairie de Montpellier.
Avec la multiplication des candidats, difficile de prédire qui sortira en tête du premier tour de ces municipales le 15 mars prochain.
14 candidats se sont pour le moment déclarés. En 2014, 9 candidats s'étaient présentés et 8 en 2008. Et il faut noter que cette année, il y a une forte poussée des listes citoyennes.
Parmi ces 14 candidats, la moitié ne sont pas des listes de partis officiels.
Un premier tour très indécis
Un sondage datant du 11 janvier plaçait Clothilde Ollier pour Europe Ecologie les Verts en tête avec 19%, un point seulement devant le maire sortant Philippe Saurel. Mais depuis la donne a complètement changé puisque Clothilde Ollier a été évincée de son parti à cause de son rapprochement avec la France Insoumise. Elle a d’ailleurs engagé un nouveau recours devant la justice qui sera jugé le 20 février.C’est désormais Coralie Mantion la candidate officielle. Clothilde Ollier a ouvert le parapluie ce week en demandant au commanditaire d’un nouveau sondage de ne pas le publier car il ne ferait pas apparaître ses soutiens. Mais deux autres écologistes, Jean-Louis Roumégas et Thierry Teulade, sont aussi en lice.
A qui peut profiter cette division ?
La déclaration de candidature tardive, c'est la stratégie de Philippe Saurel. On sait aussi qu'il y a traditionnellement une prime au maire sortant. Il a déjà annoncé qu'il ne participerait à aucun débat de campagne.
Reste ceux qui gravitent autour de 10% et pourraient se maintenir au second tour comme le milliardaire et patron du MHR Mohed Altrad novice en politique dont la candidature pourrait s'apparenter à une aventure personnelle, les socialistes emmenés par Michaël Delafosse, la liste citoyenne "Nous sommes" représentée par Alenka Doulain, la liste du Rassemblement National d'Olaf Rokvam ou encore celle de Patrick Vignal investi par la République en Marche, étiquette difficile à porter dans le contexte actuel.
Et puis, toutes les listes qui feraient au moins 5% pourront fusionner au second tour. Quelles sont les alliances possibles ? C'est l'autre inconnue de ce scrutin qui s'annonce chaud sur Montpellier.