Tempête 34 : une vaste opération de gendarmerie s'est déroulée à Montpellier

L'opération Tempête 34, menée par la préfecture de l'Hérault depuis le 12 décembre pour lutter contre le trafic de drogue, s'est arrêtée à Juvignac ce vendredi. Les contrôles de bars à chicha et d'épiceries visaient notamment à vérifier les licences des commerçants.

"Il y aura un avant et un après Tempête." Ici, il n'est pas question d'intempéries, mais de l'opération Tempête 34, un dispositif de lutte contre le trafic de drogue lancé par le préfet de l'Hérault le 12 décembre 2023.

Lodève, Béziers... Les opérations de gendarmerie sont déployées dans tout le département et ciblent en particulier les petits commerces, notamment pour déceler du trafic de cigarettes de contrebande et du blanchiment d'argent lié au trafic de drogue. Ce vendredi 15 décembre, c'était au tour de Juvignac, à l'ouest de Montpellier, de voir déferler la Tempête 34.

De nouvelles communes ciblées

CRS et douaniers se sont joints aux forces de l'ordre pour contrôler les bars à chicha et les épiceries de nuit de Montpellier. L'opération coup de poing s'est notamment attardée sur des commerces qui étaient d'ores et déjà dans le viseur des autorités pour des absences de permis d'exploitation ou de licence.

Présent lors des opérations, le préfet François-Xavier Lauch indiquait vouloir "persévérer" dans la lutte contre le trafic de drogue et signalait que "des opérations de la sorte seraient de nouveau organisées prochainement", sans pour autant indiquer les futures communes ciblées.

Bilan provisoire de 2023

Depuis le début de l'année, les opérations menées par la préfecture et la gendarmerie nationale ont engendré la fermeture de 56 commerces et le dépôt de 73 avertissements "sévères".

Le préfet de l'Hérault faisait savoir sur le réseau social X (ex-Twitter) que les principaux motifs de fermeture relevaient de "la vente et de la détention en vue de la vente frauduleuse de tabac", du "non-respect des horaires de fermeture, délivrance de boissons alcoolisées à une personne ivre ou mineure" et du "travail dissimulé, emploi d’étrangers en situation irrégulière". Les nuisances sonores et le trafic ou la consommation de stupéfiants figuraient également parmi les motifs énoncés.

Jusqu'à présent, 24 fermetures avaient été actées par la préfecture à Béziers, ainsi que trois autres à Lodève, portant le bilan des opérations à 71 fermetures. Depuis le début de l'année, le préfet a prononcé 83 fermetures administratives, contre 59 en 2022, et 2 363 jours cumulés de fermeture.

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