Les équipes mobiles académiques de sécurité présentes chaque jour au sein du collège Croix d'Argent à Montpellier ont découvert un couteau dans le cartable d'un élève, ce jeudi 11 janvier au matin, lors de contrôles inopinés. Le collégien a été éloigné du site, il est exclu temporairement. Le principal a déposé plainte.
Le collège Croix d'Argent, 790 élèves, est un établissement sensible à Montpellier dans l'Hérault où règne un climat de violence. Le 19 décembre 2024, dans la cour, une violente bagarre a opposé deux anciens élèves armés d'un couteau, proférant des menaces, et un professeur. Il a fallu l'intervention de la police pour rétablir l'ordre.
Des contrôles de sécurité
Depuis la rentrée de lundi, dans le cadre du plan d’accompagnement renforcé mis en œuvre afin d’enrayer de manière efficace et durable les phénomènes de violences, les équipes mobiles académiques de sécurité (Emas) sont présentes quotidiennement dans l’établissement.
Elles effectuent notamment des contrôles visuels inopinés des sacs et cartables à intervalles réguliers.
Ce jeudi 11 janvier 2024, à l’accueil du matin, elles ont découvert un couteau dans le cartable d'un élève.
Par mesure de sécurité, le couteau a été confisqué par les Emas et le principal du collège Croix d’Argent a aussitôt décidé d’éloigner cet élève, à titre conservatoire, jusqu’à la tenue prochaine du conseil de discipline.
Une plainte déposée et la sécurité renforcée maintenue
Le chef d’établissement a déposé plainte auprès des services de police.
Sophie Bejean, rectrice de la région académique Occitanie qui s’est rendue au collège Croix d’Argent, le matin de la rentrée du 8 janvier afin d’y rencontrer la communauté éducative, à "saluer l’efficacité du travail de prévention mené par les EMAS aux côtés des personnels de la communauté éducative".
Toute nouvelle introduction d’arme, quelle qu’elle soit, dans un établissement scolaire, fera systématiquement l’objet d’un dépôt de plainte.
Sophie Bejean, rectrice d'académie
La rectrice condamne par ailleurs avec la plus grande fermeté cet "acte isolé, inconscient et intolérable" et rappelle que l’introduction illégale d’arme dans un établissement scolaire est punie d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45 000€ d’amende.
Elle souligne enfin que "les Emas continueront d’être déployées quotidiennement au sein du collège jusqu’à nouvel ordre".