Vidéo. "On manque d’informations" : En Occitanie, les Vénézueliens continuent de suivre avec inquiétude la situation de leur pays

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Ever (à gauche) et son épouse sont arrivés il y a deux ans en France.
Les vénézuéliens venus en France continuent de suivre la situation de près dans leur pays. ©Daniel de Barros / France TV

Alors que la mobilisation des opposants au régime de Nicolas Maduro, au Vénézuéla, se poursuit à travers le monde, un rassemblement était organisé ce samedi à Montpellier. Les Vénézuéliens présents en Occitanie continuent de suivre avec inquiétude la situation sur place.

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Deux mois après les élections présidentielles au Vénézuela, de nouvelles mobilisations ont eu lieu ce samedi 28 septembre dans différentes villes de France pour manifester un soutien à l'opposition vénézuélienne. En Occitanie, les Vénézuéliens suivent de près la situation de leur pays. Un rassemblement était notamment organisé ce même jour à Montpellier. 

"Aujourd’hui, il y a la peur, la tension, c’est vraiment compliqué. On regarde les réseaux sociaux, mais on manque d’informations”, décrit Raul Hernandez, installé à Montpellier depuis 2015. Depuis le 29 juillet dernier, l'opposition Vénézuélienne conteste la réélection du président Nicolas Maduro. D'importantes manifestations ont été organisées dans le pays. Son opposant à l'élection présidentielle, Edmundo Gonzalez, est depuis exilé en Espagne. 

"Il y a la peur, la tension, c'est vraiment compliqué"

Dans le Languedoc, 500 familles vénézuéliennes sont présentes. Raul Hernandez a pu faire venir ses parents près de lui, confrontés aux problèmes de malnutrition. Mais il s'inquiète pour ses proches restés sur place. "J’ai encore de la famille là-bas, mais il y a la peur d'aller manifester, de s'exprimer, parce que tu ne sais pas derrière ce qu'il se passe". 

"Il faut crier au monde la vérité"

Ever et son épouse sont arrivés il y a deux ans dans l'Hérault. Lui était médecin généraliste à l'hôpital de San Cristobal. "Il manque de tout. Il n'y a pas de médicaments, de chirurgie, de gynécologie de spécialistes. La majorité des spécialistes sortent du pays, vont dans d'autres. C'est pour ça que la santé dans mon pays est vraiment difficile", détaille l'intéressé. Il décrit des patients qui doivent se faire soigner en apportant leur propre matériel médical. 

"Il faut crier au monde la vérité, c'est que 7 millions de Vénézuéliens ont voté et ont élu Edmundo Gonzales comme notre président", affirme Ana Maria Méndez-Schreier, de l'Association Wattuna Vénézuéla Montpellier.

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