Le mouvement des Gilets jaunes commence sérieusement à peser sur l'économie. Il entame les réserves, notamment alimentaires, des grandes surfaces et la pénurie guette. Certains clients se tournent vers les circuits courts et les commerces de proximité.... Exemple à Sète et Balaruc.
Dans les supermarchés, les rayons vides parlent d'eux même.
Les denrées non périssables sont en rupture de stock. Plus de pâtes, de conserves ou encore de produits d'hygiène. Car les entrepôts qui livrent ce type de marchandises sont situés à Nîmes, là où les gilets jaunes bloquent particulièrement la circulation.
En revanche, pour les produits frais pas de problème car l'approvisionnement se fait au niveau local.
En 11 jours, depuis le début du mouvement, les grandes surfaces autour de la lagune de Thau ont vu leur chiffre d'affaires divisé par 2. Aux difficultés de livraison s'ajoute le comportement des clients. Certains font des stocks par peur de manquer.
Le mouvement des Gilets jaunes commence sérieusement à peser sur l'économie. Il entame les réserves, notamment alimentaires, des grandes surfaces et la pénurie guette. Certains clients se tournent vers les circuits courts.... Exemple à Sète et Balaruc.
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En revanche, dans les magasins bio qui fonctionnent en circuit court, les étals sont bien remplies. A Balaruc, au Biocoop, les camions qui arrivent d'Avignon ont quelques retards mais ils ont pu livrer leurs marchandises.
Les commerces de proximité passent pour l'instant à travers les mailles du gilet. Pas de difficultés pour être approvisionnés. Tout est local. Les clients l'ont bien compris et commencent à changer leurs habitudes de consommation...