Le premier "itinéraire protégé" de l’Hérault, avec radars autonomes, a été mis en place en novembre 2016 sur la RD.51 entre Mèze et Marseillan. Sur cet itinéraire, un ou des radars mobiles sont implantés de manière aléatoire et déplacés régulièrement. La zone de contrôle vient de changer.
Le radar mobile de l'itinéraire protégé a changé de place
Ce radar mobile double sens vient compléter les radars fixes existants pour la sécurité en zone dangereuse.Le radar autonome déjà mis en place sur ce secteur vient d’être déplacé vers un autre emplacement, sur ce même tronçon routier, où la vitesse maximale autorisée est de 90 km/h.
Attention, il contrôle la vitesse dans les deux sens de circulation, sur la RD.51, entre Mèze et Marseillan.
La vocation de ces "itinéraires protégés" étant le contrôle aléatoire, il est précisé que les usagers ne seront dorénavant plus informés par voie de presse des lieux d’implantation des radars sur ce tronçon. Ainsi, l’incertitude des conducteurs sur le positionnement du contrôle doit les inciter à respecter la vitesse maximale autorisée tout le long de l’itinéraire.
La mise en place de ces zones de contrôles renforcés tout au long d’un itinéraire répond à la volonté du gouvernement de faire ralentir les véhicules sur les trajets les plus accidentogènes.
RD.51 : 4 morts et 3 blessés graves en 5 ans sur 10 km
Pour cette première mise en place dans l’Hérault, la portion de route de la RD.51, longue de 10 kilomètres, a été choisie pour son caractère particulièrement accidentogène : sur les cinq dernières années, 8 accidents dus à une vitesse excessive s’y sont produits et ont entraîné 4 décès et 3 blessés graves.Les excès de vitesse divisés par 10
L’objectif est de lutter contre le mauvais comportement de certains usagers qui ralentissent à l’approche d’un radar pour mieux ré-accélérer après, sans respecter les limitations de vitesse.Sur les 2 premiers mois d’implantation, l’itinéraire protégé a d'ores et déjà démontré son efficacité. Le pourcentage des excès de vitesse a été réduit de 25 % à 2 % des usagers.