Le ministère de la Transition écologique vient de lancer un appel à projets pour le développement d'une autoroute ferroviaire entre Sète et Calais, dans le but de limiter le nombre de camions sur les routes. Une liaison directe, rapide et régulière nord-sud entre les 2 ports.
Suite aux annonces du gouvernement et du Premier ministre en juillet 2020 sur la relance du fret ferroviaire, l'Etat lance aujourd'hui un appel à projets pour le développement d'un nouveau service d'autoroute ferroviaire entre les ports de Sète et Calais. Cette annonce intervient après la publication d'un premier appel à projets, fin 2020, pour la reprise du train des primeurs Perpignan-Rungis.
A terme, l'Etat aimerait prolonger ces 2 liaisons d'Anvers jusqu'à Barcelone.
Des autoroutes ferroviaires en 2022 ?
Cette consultation "a pour but d'identifier les projets proposés par les opérateurs, qui devront être opérationnels au plus tard en 2022. Si nécessaire, un accompagnement financier au démarrage de l'État pourra être proposé", précise le communiqué.
Les taxes et le péage ferroviaire pourraient être gratuits un temps puis réduits temporairement de 50%...
Cette nouvelle autoroute ferroviaire trans-France va donc être réalisée entre Sète dans l'Hérault et Calais pour relancer le transport de marchandises et notamment de containers maritimes. 1 300 kilomètres via Lyon, Dijon, Metz et Lille en 20 heures contre 36 heures par la route.
Ce nouveau service d'autoroute ferroviaire va améliorer la desserte ferroviaire entre les ports. En développant ainsi les corridors de fret ferroviaire transnationaux, le gouvernement agit concrètement pour la transition écologique: une autoroute ferroviaire créée, c'est 15 à 20 000 camions en moins sur les routes chaque année.
Un appel à candidatures a été lancé en décembre 2020 pour la reprise du "train des primeurs", une liaison entre Perpignan et Rungis qui permet l'acheminement de nuit en wagons réfrigérés de fruits et légumes. 400 000 tonnes par an.
Ce service est à l'arrêt depuis mi-juillet 2019 et représente un trafic d'environ 9 000 camions par an. La liaison avait été suspendue en raison d'une baisse des volumes transportés et de la vétusté des wagons frigorifiques.