VIDÉO. Fêtes de fin d'année : pourquoi est-il important de recycler les coquilles d'huître ? Et comment faire ?

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Sète Agglopôle Méditerranée a mis en place des bacs spécifiques dans ses sept déchetteries pour collecter les coquilles vides. ©France télévisions

Sète Agglopôle Méditerranée veut encourager le recyclage des coquilles d’huîtres consommées pendant les fêtes. Si les professionnels conchylicoles sont mobilisés, les particuliers tardent à adopter ce réflexe écologique.

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À Loupian, au niveau l'étang de Thau dans l'Hérault, les fêtes de fin d’année riment avec huîtres et recyclage… pour certains. Sète Agglopôle Méditerranée a mis en place des bacs spécifiques dans ses sept déchetteries pour collecter les coquilles vides, mais la participation des particuliers reste faible.

Plusieurs tonnes de coquillages

Christian, ouvrier conchylicole, manipule chaque jour des centaines d’huîtres. Dans son domaine, les déchets sont systématiquement recyclés. "On produit environ 100 tonnes d’huîtres et 20 tonnes de moules. Cela représente 50 tonnes de coquilles à recycler. C’est important de le faire", explique David Renaud, ouvrier aux établissements Arcella.

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Les coqiullages sont ensuite broyées pour connaître une seconde vie. "Les coquilles d’huîtres issues des dégustations sont propres et prêtes à être transformées", indique Benoît Daval, du service déchets de Sète Agglopôle Méditerranée. Après le broyage, elles peuvent être utilisées comme nourriture pour les poules ou intégrées dans des travaux publics, notamment pour la construction de pistes cyclables.

Les particuliers, les mauvais élèves du recyclage

Malgré cette initiative, convaincre les particuliers est compliqué. "Sur la côte atlantique, ce type de recyclage est bien implanté. Les coquilles servent même à fabriquer de la porcelaine ou de l’engrais bio. Ici, ce n’est pas encore une habitude", regrette Benoît Daval.

Pourtant, le potentiel est immense. Chaque année, des milliers de coquilles sont jetées alors qu’elles pourraient être valorisées. Sète Agglopôle espère sensibiliser les habitants à ce geste simple et écologique.

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En attendant, les professionnels conchylicoles du bassin de Thau poursuivent leurs efforts pour réduire l’impact des déchets sur l’environnement. Avec un peu plus d’engagement des particuliers, cette initiative pourrait permettre de donner une seconde vie à ces déchets.

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