Les taxis low cost en faillite

La compagnie Easy take en redressement judiciaire. Installée à Nîmes et Montpellier, elle doit 270 000 euros à l'urssaf

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Le tribunal de commerce d'Avignon devrait rendre "sous huitaine" sa décision concernant la société de "taxis" à bas coûts Easy Take, placée en redressement judiciaire le 21 décembre pour une dette envers l'Urssaf. L'entreprise se dit victime de l'acharnement des chauffeurs de taxi.

Le tribunal examinait mercredi la situation de la société de transport.

"Nous avions demandé un étalement de notre dette, qui est de l'ordre de 270.000

euros, et nous avons eu à la place un redressement", a déploré Jean-Marc Sibade,

l'un des directeurs d'Esay Take, estimant être victime "d'un acharnement" des pouvoirs

publics sous la pression des chauffeurs de taxi.

Ce transporteur low cost, qui a lancé son activité en janvier 2010 à Avignon,

est depuis en guerre ouverte avec les chauffeurs de taxi du Vaucluse qui dénoncent

"une concurrence déloyale", un non respect des réglementations, et ont multiplié

les procédures à son encontre.

Easy Take, qui a ouvert en outre deux franchises, le 1er juillet à Montpellier et le 19 décembre à Nîmes, utilise deux types de licence pour transporter des personnes.

La première dans le cadre de la loi de développement et de modernisation des services touristiques qui, en 2009, a simplifié le régime des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), ouvrant une brèche dans un secteur très réglementé.

Le transporteur utilise également une licence dans le cadre de la Loi d'orientation des transports intérieurs (LOTI). "Dans les deux cas il y a une commande préalable", précise Jean-Marc Sibade affirmant que son activité n'est pas en concurrence frontale avec les taxis.

Ces derniers avaient obtenu en avril 2011 la condamnation définitive de la société par la cour d'appel de Nîmes à 3.000 euros de dommages-intérêts pour "concurrence déloyale".

Si la liquidation de la SARL Easy Take est prononcée dans une semaine par le tribunal de commerce d'Avignon, "ce qui est fort probable" selon Jean-Marc Sibade, ce ne sera pas pour autant la fin de la société, une nouvelle SARL, Easy Take Investment Group, ayant été créée en mai 2011. Elle devrait assurer la pérennité de la marque qui prévoit d'ouvrir "une dizaine de franchises entre Montpellier et Nice en 2012".

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