Les 6 personnes interpellées ce week-end à Albi et Toulouse et soupçonnées d'appartenir à une filière jihadiste ont été déférées au parquet antiterroriste de Paris. Leur placement en détention a été demandé.
Les six personnes interpellées ce week-end à Albi dans le cadre du démantèlement d'un réseau djihadiste ont été déférés au arquet antiterroriste de Paris pour y être entendu par un juge d'instruction. Leur placement en détention provisoire e été demandé.
Ce week end, 6 personnes ont été interpellées à Toulouse et Albi, soupçonnées d'appartenir à une filière jihadiste. L'opération avait été ordonnée par des magistrats du pôle anti-terroriste de Paris, saisis d'une information judiciaire ouverte pour "association de malfaiteurs terroriste et financement du terrorisme". Dans un entretien à La Provence, le Premier ministre, Manuel Valls, a indiqué qu'il s'agissait d'"une filière tchétchène d'acheminement en Syrie".
Les six individus, sont âgés de 33 à 43 ans. Quatre d'entre eux seraient des réfugiés politiques dont deux Franco-Russes. Ils sont soupçonnés de transferts de fonds douteux et d'avoir recruté des candidats au jihad, selon une source proche de l'enquête. Les enquêteurs cherchent également à vérifier si certaines d'entre elles se sont rendues en Syrie. L'un des suspects aurait effectué cinq voyages en Turquie.
En visite dans le Gers, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a rappelé la détermination de la France à lutter contre le terrorisme.
Ce nouveau coup de filet est intervenu cinq jours après l'interpellation pour des motifs similaires de huit personnes dans les régions parisienne et lyonnaise, dont cinq ont été mises en examen samedi, et quatre écrouées. Un mois après les attentats qui ont frappé Paris, les services de police et de renseignement poursuivent donc sans relâche, sous l'autorité de la justice, le démantèlement des filières djihadistes sur le territoire.