Les salariés de la Ligue de l'Enseignement 31 occupent depuis mardi 9 février les locaux de l'association pour protester contre un plan social.
Cette nuit du 10 au 11 février, une centaine de manifestants ont occupé les locaux de la Ligue de l’Enseignement à Toulouse. La dégradation des conditions de travail et les souffrances au travail liées à la procédure de licenciement en cours, dont on ne connait pas encore les chiffres exacts, sont au centre du courroux. La rigidité de l'administration pourrait pousser à une grève illimitée.
Depuis mardi 9, les organisations syndicales Sud Santé, CGT, CFDT, ont appelé les salariés de la Ligue de l'enseignement à cesser le travail. Partenaire historique de l’Education Nationale ayant pour mission l’éducation populaire et gestionnaire de certains accueils de loisirs comme les CLAE, la Ligue de l'enseignement 31 semble déterminée à poursuivre le mouvement.
Une assemblée général composée d'une centaine de salariés a voté mercredi 10 février une occupation des locaux du siège. La direction générale refuse aux salariés de rencontrer les membres du CA et c'est bel est bien ce qui perçu comme "un refus de dialogue de la part de la direction, qui pourrait rendre le climat plus délétère", explique Véronique Delon-Audouit déléguée Sud.
Une procédure de licenciements en cours est à l'origine de cette grève.
D'autres mesures pointées du doigt
Après L'abandon de la gratuité des cantines pour les familles les plus modestes et l'augmentation des tarifs des garderies et des sorties extrascolaires par la mairie ainsi que la suppression de contrats d’Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS), les grévistes toulousains exigent que la direction "assume sa responsabilité", et "refusent que leurs emplois soient touchés à cause de son manque de gestion".Un ultimatum a été lancé par les grévistes : si le bureau du CA ne répond à l’appel de ses salariés de les rencontrer dans leur totalité, une grève illimitée sera engagée.
Actuellement, le nombre de grévistes ne cesse d'augmenter et les enfants du Clae dont directement touchés par le manque de personnels. En raison du mouvement de grève il y a seulement 1 encadrant pour 30 enfants, contre 1 encadrant pour 14 enfants en situation normale.