Les défenseurs des cépages modestes se retrouvent en Aveyron

C'est un peu le Graal du vigneron : les cépages mythiques oubliés des hommes. Aujourd'hui en sommeil, ils n'attendent que d'être ressuscités et sont de plus en plus prisés. Samedi et dimanche se tiennent à Saint-Côme-d'Olt (12) pour la 5ème année consécutive les rencontres des cépages modestes.


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Pour le moment, ils sont un poignée d'irréductibles défenseurs des cépages dit modestes.
Depuis cinq ans, ils se retrouvent à Saint-Côme-d'olt dans l'Aveyron pour échanger leurs connaissances sur ces trésors oubliés de la vigne.
Ils sont vignerons, ampélographes (du nom de ceux qui étudient la science de la vigne), oenologue ou amateur éclairés, tous bien décidés à défendre et promouvoir tous ce qui touche de près ou de loin aux cépages modestes.

Variétés oubliées, méprisées, délaissées, rescapées ou tout simplement inconnues sont le cheval de Troie de l'uniformisation des goûts détenus par une vingtaine de cépages qui, en France, produit plus de 90% du vin commercialisé !

En Midi-Pyrénées, sur les 130 cépages recensés à ce jour, seuls 47 sont inscrits au catalogue national des cépages autorisés.
Une richesse que Robert Plageoles à Gaillac a été le premier à cultiver. Aujourd'hui, grâce à ses Verdanel, Ondenc, Mauzac ou Prunelard, il est sur les plus grandes tables du monde gastronomique.

Aujourd'hui, une prise de conscience est en marche, le Fel à Marcillac en Aveyron fait l'objet d'essais, tout comme le Saint-Côme. Grâce à eux, le vignoble pourrait proposer deux blanc typiques alors qu'aujourd'hui la production est exclusivement rouge.

Dans le Frontonnais, le Bouysselet, un blanc chaleureux et diablement parfumé, découvert par Diane Cauvin, est attendu fébrilement par nombre de vignerons impatients de le planter.
Mais pour cela il faudra attendre que le grand B soit autorisé à utiliser son nom, en attendant son inscription au catalogue des cépages autorisés. Ce ne sera pas avant le printemps.

Une course contre la montre semble engagée ici pour sauver coûte que coûte cette richesse végétale arrachée sans état d'âme.

L'avenir de la vigne est sans doute dans ces trésors oubliés que déjà beaucoup s'évertuent à rechercher.

Voir ici le reportage d'Odile Debacker et Jack Levé, de France 3 Midi-Pyrénées : 

 

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