Engagée dans une démarche en faveur du retour de la nature en ville et de la biodiversité, la Ville de Cahors a installé six jardinières partagées pour y faire pousser des plantes comestibles dans deux quartiers de la ville, en partenariat avec des associations et des structures locales.
A Cahors, les initiatives de retour de la nature en ville se multiplient. Après la création de jardins pédagogiques partagés sur les allées Fénelon en juin dernier, la ville étend l’expérience à 2 quartiers avec l’installation de 6 jardinières partagées pour y faire pousser des légumes.
Menée en partenariat avec des associations locales, ces actions de sensibilisation à l’autonomie alimentaire ont pour but de renforcer les liens dans les quartiers.
Deux quartiers tests
Les quartiers Saint-Georges et Libération-Daurade sont les premiers à expérimenter ce concept d’agriculture urbaine. Jardinières et plants sont fournis par les services des espaces verts de la ville, l’entretien est assuré par les associations de quartier.
A Saint-Georges, cette tâche a été prise en charge par l’association de commerçants qui a mis en terre tomates, courgettes, poivrons et aubergines.
Pour Patrice Delcyare, président de l’association, les jardinières apportent un cadre de verdure au milieu du quartier et permet de l’égayer même si ça reste un potager essentiellement décoratif auquel les habitants du quartier ne participent pas. Mais c’est un bon début assure Patrice Delcyare qui espère multiplier et agrandir les jardinières.
Un projet intergénérationnel
Dans le centre historique, la gestion des jardinières est assurée par deux associations en collaboration avec la Maison de retraite Orpéa - Les Rives de Cabessut. Une démarche qui permet aux résidents de la maison de retraite de partager leurs savoirs et leurs expériences avec les jeunes générations.
D’autres projets de pratique collective du jardinage sont actuellement à l’étude ; des projets dont l’objectif est d’impliquer l’ensemble des Cadurciens.
Soutien financier de l’Etat
Le programme de jardinières partagées bénéficie du soutien financier de l’État à hauteur de 50% dans le cadre du plan France Relance.
Ouvert aux associations, aux collectivités territoriales et aux bailleurs sociaux, le dispositif d’aide permet de soutenir la création ou l’extension de jardins partagés collectifs situés dans les zones urbaines et périurbaines des communes de plus de 3.000 habitants.
Il est encore temps de candidater sur le site de la Préfecture du Lot.
Les associations partenaires du projet
- Quartier Saint-Georges : association de commerçants « Bouge ton Georges »
- Quartier Libération-Daurade : association « Quartier Libération-Daurade » et « C.E.I.I.S » (Comité d’Etudes et d’Informations pour l’Insertion Sociale)