Dans les Cévennes, c'est la période de la récolte des châtaignes. Si l’année ne s’annonce pas bonne à cause de la météo et de l’apparition d'un parasite nommé cynips, la dynamique de cette filière reste positive. C'est une tradition ancestrale de la Lozère qui a failli disparaître.
La saison de la récolte des châtaignes bat son plein dans les Cévennes. Si l’année ne s’annonce pas bonne à cause de la météo et de l’apparition du cynips, la dynamique de cette culture reste positive.
Après avoir quasiment disparu après la guerre, la création d’ateliers de transformation modernes a permis de relancer la production et de défricher les châtaigneraies…
Le geste est simple et il a toujours existé. Attendre que le fruit soit mur et tombe naturellement de l’arbre.
Et pourtant, il avait quasiment disparu dans les Cévennes. Car si l’arbre à pain avait apporté la subsistance à des générations de Cévenols, sa rusticité et sa faible rentabilité ont failli lui coûter cher.
La mécanisation reste impossible sur les pentes abruptes des châtaigneraie, mais la donne a changé pour la transformation.
Des machines infernales épluchent les châtaignes. Le feu puis la vapeur d’eau font céder la peau sans cuire le fruit. Et en quelques minutes, les marrons peuvent être triés par les ouvrières.
La cadence est spectaculaire. La machine est capable d’éplucher 400 kilos de châtaignes à l’heure.
Le développement de la filière castanéicole n'a pas que des conséquences économiques. Les nouveaux débouchés et produits, en permettant la rénovation progressive des vergers, pourraient avoir une influence décisive sur les paysages.
Sur les 50.000 hectares embroussaillés de l’ancienne châtaigneraie cévenole, seuls 1.600 hectares de vergers ont été réhabilités.
Reportage F3 LR : S.Banus et J.Lanchas