La préfecture de Mende vient d’étendre la saison de chasse aux sangliers jusqu'à fin février. En cause, la prolifération de ces animaux sauvages qui font des dégâts dans les cultures, notamment dans le sud de la Lozère.
Cette année, pour la première fois en Lozère, il sera possible de chasser le sanglier jusqu’à la fin février, contre fin janvier les autres années. Une demande des organisations syndicales agricoles excédées par les dégâts causés dans les cultures. Des dégâts difficilement quantificables mais que les agriculteurs du sud du département condamnent, à l'instar du journal des professionnel de l'agriculture, le réveil Lozère.
L'exemple de Jean-François Pantel, éleveur au Pont-de-Montvert
Des parcelles retournées pendant la nuit. C'est le quotidien de Jean François Pantel, éleveur de vaches et de moutons dans les Cévennes lozériennes. Ainsi, l'an dernier 8 hectares qui ont été abîmés, sur les 40 qu’exploite Jean-François pour nourrir ses bêtes. Du coup, l’éleveur a dû acheter plus de foin cette année pour un surcoût de 3.000 euros.
Des battues pour réguler la population de sangliers
Ce sont les chasseurs qui sont chargés de réguler la population de sangliers. En Lozère, ils rentrent rarement bredouilles de leurs battues, et pour cause. Exemple dans un vallon forestier des Cévennes où Alexandre Grellier et Yannick Le Teurnier ont assisté en terrain accidenté, à la lutte entre les chasseurs et les sangliers.
Yannick Le Teurnier et Alexandre Grellier ont assisté à une battue dans les sous-bois lozériens.
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Et si cette prolongation de la chasse n’est pas concluante, la FDSEA de Lozère demandera le classement du sanglier en espèce nuisible pour faciliter les abattages.