Régis Maurin, 24 ans, habitant de Saint-Chély-d’Apcher (Lozère) a mis fin à ses jours dimanche 18 août en sautant du Viaduc de Garabit (Cantal). Ses parents avaient lancé un appel à l’aide pour mobiliser des plongeurs sur le site. Le corps de leur fils a été retrouvé ce mercredi.
"Je suis sur le viaduc, je saute", c’est le message envoyé par Régis Maurin à sa grand-mère, quelques minutes avant de se suicider. Un acte qui laisse ses parents, habitants de Saint-Chély-d’Apcher, dans l’incompréhension :
Il était en vacances depuis trois semaines, il devait reprendre le travail lundi. C’était difficile pour lui de réattaquer mais comme tous les jeunes, il n’a rien laissé ressentir, livre Denis Maurin, père du jeune homme.
Ce jour-là, à proximité du Viaduc Eiffel de Garabit, dans le Cantal, de nombreux touristes sont témoins. "Il y avait pas mal de touristes, les gens l’ont vu sauter", ajoute Denis Maurin.
Des recherches difficiles
Depuis des moyens ont été déployés pour tenter de retrouver le corps du jeune mais en vain. Les parents ont lancé un appel pour tenter de faire avancer les recherches, difficiles dans cette zone :
On fait appel au maximum de bénévoles, les gendarmes mobilisent des moyens pour les recherches mais ce n’est pas simple. On a toujours envie que ça aille plus vite.
Depuis hier, mardi 27 août, d’autres moyens, plus conséquents ont été déployés par la gendarmerie. Un bateau équipé d’un sonar, un zodiac et quatre plongeurs arpentent la zone selon le père. Mais le lac profond et sombre complique le travail des gendarmes. "C’est l’opération de la dernière chance, si jamais ils ne trouvent rien, il faudra attendre que le corps remonte à la surface", livre le père du jeune homme.
Du côté de la gendarmerie de la Lozère, un message a été posté sur leur compte facebook : "nous faisons une totale confiance à nos camarades de la Gendarmerie du Cantal mobilisés depuis les premières heures de sa disparition pour le retrouver".
Dernière minute: la gendarmerie a remontée le corps du jeune homme vers 16h00 ce mercredi 28 août, sous le viaduc. "Les moyens importants mis en place aujourd’hui ont permis le localiser notre fils au fond du lac afin que les plongeurs puissent le récupérer," nous a indiqué son père, Denis Maurin.