En Lozère, le causse Méjean est l'un des hauts lieux d'élevage pour les chevaux d'élite. Visite chez un jeune couple qui élève des pur-sangs arabe destinés à la course d'endurance. Les meilleurs d'entre eux partiront dans les pays du Golfe.
Le causse de Méjean : un paysage aussi rude que beau avec sa lande à perte de vue, ses terres escarpées, son climat peu clément. Un terrain de jeu idéal pour élever des chevaux d'endurance.
Les purs-sangs arabes qui y vivent parcourent des kilomètres sur ces hauts plateaux pour trouver leur nourriture dans l'herbe rare. Les chevaux grandissent en musclant, endurcissent leurs articulations, se construisent un métabolisme résistant au froid comme au chaud. Voilà pourquoi la Lozère est l'un des berceaux pour les chevaux d'endurance.
L'endurance, ce sont ces courses en pleine nature comme les célèbres "160 km de Florac" que des cavaliers du monde entier viennent souvent disputer en septembre.
Ces courses font vivre une quinzaine d'éleveurs de chevaux comme Marion et Gaëtan Lamorinière.
Ce jeune couple originaire du nord, a choisit de s'installer en Lozère il y a une dizaine d'années. Aujourd'hui, ils reçoivent une clientèle du monde entier, notamment de riches acheteurs venus des pays du Golfe.
Marion Lamorinière fait naître une dizaine de poulain par an, des champions potentiels. Elle s'occupe également de la saillie d'une soixantaine de juments venues de tout le pays.
Reportage au pays des chevaux d'endurance avec O .Le Piver et Y. Le Teurnier