Selon deux associations pro-ours qui ont rencontré le ministre le 10 décembre, Philippe Martin aurait convenu de la nécessité de pérenniser l'ours dans le massif et annoncé un nouveau plan ours "après concertation" en 2014.
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C'est une information, si elle se confirme, qui va faire bondir les "anti-ours" dans les Pyrénées. Selon les associations Pays de l'Ours-Adet et Ferus, qui ont rencontré le ministre de l'écologie mardi 10 décembre, Philippe Martin aurait annoncé un nouveau plan ours "après concertation" établi en 2014.
Pérenniser l'espèce
Le ministre de l'écologie aurait convenu, selon les deux associations "pro-ours", "qu'il fallait que l'espèce soit pérennisée et annoncé un nouveau plan établi en 2014 après concertation afin de respecter les obligations européennes de la France".
Les associations veulent financer deux lâchers d'ours
Les deux associations indiquent que ces informations sont pour elles "encourageantes" mais restent cependant prudentes. Elles disent enfin avoir "officiellement remis à Philippe Martin deux nouvelles demandes de lâcher d'ours dans les Pyrénées que nous proposons de financer et de réaliser nous-mêmes".
Calmer le jeu ?
Le ministre de l'écologie Philippe Martin, ancien député et président du conseil général du Gers et qui a pris ses fonctions en juillet dernier en lieu et place de Delphine Batho limogée, avait provoqué la colère des associations pro-ours en octobre dernier en indiquant devant le congrès de l'association nationale des élus de montagne (ANEM) à Cauterets (Hautes-Pyrénées) qu'il était prêt à demander des "effarouchements" et même des "déplacements" d'ours dans le massif des Pyrénées pour protéger les troupeaux. Ce revirement, sous couvert d'une obligation européenne, a le mérite d'aller dans le sens cette fois des pro-ours, mais risque pourant de ne pas calmer le jeu dans les Pyrénées.
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