Saint-André-de-Valborgne (Gard) célèbre dimanche sa production-phare: l'oignon doux des Cévennes. La récolte a commencé dans la zone de culture de ce légume-condiment qui bénéficie d'une AOC et d'une AOP. Au sud des Cévennes, il draine l'activité des 32 communes de l'aire de production.
Allium Cepa: c'est le nom que les botanistes donnent à l'oignon doux des Cévennes. Un légume pour certains, un condiment pour d'autres.
Mais pour tous, dans la zone de production: un trésor économique et patrimonial.
Une AOC et une AOP
Un trésor que célèbre dimanche Saint-André-de-Valborgne, l'une des 32 communes gardoises de l'appellation. Car l'oignon doux produit dans cette partie du sud des Cévennes bénéficie d'une Appellation d'Origine Contrôlée depuis 2003 et d'une Appellation d'Origine Protégée depuis 2008.
Récolte et repiquage manuels
Sa récolte, entièrement manuelle, a commencé. Elle mobilise une trentaine de saisonniers répartis sur les petites parcelles en terrasses, soit 41 hectares cultivés pour une production annuelle estimée en 2005 à 2000 tonnes (derniers chiffres publiés par L'Institut National des Appellations d'Origine).
130 producteurs sont ainsi labellisés.
Retombées économiques
Autant dire que cette production ancestrale a des retombées directes sur l'économie locale, mais aussi indirecte, puisqu'elle motive aussi de nombreuses visites touristiques.