En alertes orange et rouge depuis le 28 mai, tous les départements vont passer au niveau le plus élevé dès le 4 juin. Du jamais vu depuis des années.
Le début du mois de juin s’annonce très compliqué pour les personnes souffrant d’allergies aux pollens. Dès demain, les 13 départements de la région vont atteindre le niveau 5 du risque allergique, le seuil le plus élevé.
“C’est l’une des saisons les plus virulentes de ces dernières années”
indique Samuel Monnier, responsable communication du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA).
L’institution surveille de près l’évolution de la situation en Occitanie, dont 11 départements étaient placés en vigilance moyenne et élevée depuis le 28 mai. “En mai il y a eu peu de prolifération de pollens car c’était un mois humide, il a beaucoup plu. Mais l’arrivée du beau temps et des températures élevées, en plus des conditions anticycloniques, favorisent l’émission et la dispersion des pollens de graminées et augmentent donc le risque allergique”, poursuit Samuel Monnier.
Une période propice au développement des allergies
Cette prolifération de graminées n’est pas sans conséquences pour les personnes ne souffrant pas d’allergies. En effet, une exposition répétée aux pollens peut déclencher le développement d’un terrain allergique.
“Cela peut survenir à tout âge, n’importe quand”
poursuit Samuel Monnier. Les symptômes sont nombreux : nez qui coule, éternuements, yeux rouges, gorge irritée. “Dans ces cas-là, la première chose à faire est de consulter un médecin traitant ou un allergologue qui vous prescrira un traitement adapté.” A cette période, les personnes asthmatiques peuvent aussi souffrir de plus de crises et de difficultés respiratoires.
Aérer sa maison et limiter les activités sportives en extérieur
La RNSA livre quelques astuces pour soulager les personnes allergiques pendant cette période. “Aérer son logement matin et soir au moins 10min, garder les fenêtres de sa voiture fermées pour éviter l’entrée du pollen dans l’habitacle ou encore limiter les activités sportives à l’extérieur : tout ça peut aider à limiter les effets des symptômes", indique Samuel Monnier. Enfin, le port du masque freine l’exposition et évite l’entrée du pollen dans les voies respiratoires.