Dans les gorges de la Carança une société de Toulouse modernise le système de captation d'eau pour alimenter l'usine hydroélectrique de Fontpédrouse. L'enjeu est d'améliorer l'emprise écologique dans ce site reculé. Principale difficulté, l'accès au chantier. Tout vient du ciel grâce à l'hélicoptère
Au sud de Thuès-Entre-Valls et de Fontpédrouse, à plus d'une heure de marche du premier village catalan, le chantier que conduit actuellement la SHEM, la Société Hydro-Electrique du Midi, sur son mini-barrage de la Carança est particulièrement difficile d'accès.
Le personnel et le matériel sont acheminés par hélicoptère. Les ouvriers dorment sur place dans une "base de vie", dans le massif du Canigou.
Le jour de notre tournage, c'est une pièce métallique de 850 kilos qui est livrée par les airs. Elle permet de capter l'eau de la rivière pour l'envoyer vers l'usine hydroélectrique de Fontpédrouse, tout en séparant poissons et sédiments qui eux retournent dans le lit des Gorges de la Carança.
L'installation modernisée est en fait une prise d'eau. Une partie de la rivière est déviée dans une canalisation souterraine de 4 kilomètres vers l'usine hydroélectrique de Fontpédrouse. Et cela produit de l'électricité verte et renouvelable.
Entamé au début de l'été, ce chantier d'un million d'euros a pour but de limiter l'impact écologique du barrage et du captage d'eau sur le milieu naturel.
La SHEM, la société hydro-électrique du Midi, gère ainsi 9 usines dans la vallée de la Têt.