L'une des conséquences étonnantes de la douceur de cet hiver, c'est la recrudescence des chenilles processionnaires, notamment dans les Pyrénées-Orientales. Les agents des forêts ont commencé le comptage des nids car ces chenilles voraces occasionnent de gros dégâts.
A Estavar, dans les Pyrénées Catalanes, près de Prades, cette propriété de 1.000 hectares a subi les attaques répétées des chenilles processionnaires. Résultats, les branches de sapins ont perdu de leur verdure. On peut même compter jusqu'à 30 cocons de chenilles sur certains arbres.
Cette prolifération d'insectes est facilitée par des conditions climatiques favorables. Mais selon les agents de l'Office national des forêts, le cycle de vie des chenilles de 7 ans arrive à son terme et le froid attendu, dans les jours à venir, pourrait contribuer à leur destruction.
Les agents nationaux sont quand même à pied d'oeuvre près des pins de Cerdagne pour lutter contre cette prolifération. Ils posent des pièges à phéromones sexuelles pour attirer et détruire les papillons mâles issus des chenilles processionnaires.
En attendant, si la chenille fragilise la forêt et nuit à sa reproduction, il faut aussi s'en méfier car ses soies urticantes entraînent des problèmes cliniques chez l'homme et infectent les animaux.
Reportage F3 LR : E.Jubineau, P.de Leyrizt et J.Lopez
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