Accident de bus à Millas : les barrières étaient "levées" réaffirme la conductrice aux enquêteurs

Le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, a indiqué ce samedi que la conductrice du car scolaire, percuté jeudi par un train à Millas, avait été entendue par les enquêteurs et leur avait assuré que les barrières du passage à niveau étaient "levées" lors de sa traversée des voies.

La conductrice du car scolaire, percuté jeudi par un TER à Millas, dans les Pyrénées-Orientales, a été entendue par les enquêteurs ce samedi. Elle réaffirme au procureur, après que son patron nous l'ai confié hier soir, que les barrières du passage à niveaux étaient levées au moment de l'accident. 

Le procureur a cependant précisé  que "le bloc d'articulation (de la barrière) endommagé dans l'accident était en position fermée". Toutefois, a-t-il dit, l'enquête doit montrer si cette position fermée est "la résultante de l'accident" ou si la barrière avait normalement fonctionné.

En ce qui concerne les circonstances du drame, la conductrice du bus, interrogée par les enquêteurss maintient sa version des faits : les barrières du passage a niveau était levée. Le procureur de Marseille, arrivé sur les lieux de l'accident, mène les investigations. ©France 3 LR


De nombreux témoignages vont dans le même sens que la conductrice. 

"Elle a subi un choc terrible. Ma fille (ndlr ma petite fille) ne veut pas aller à l'école, alors qu'elle aime bien l'école. Elle m'a dit ce qu'il s'est passé. La barrière ne s'est pas refermée, elle est restée ouverte. Les clignotants rouges qui s'allument normalement ne se sont pas allumés.", racontait jeudi soir, Mme Cargol, la grand-mère de l'une des victimes.

Ce matin, une collégienne affirmait devant les caméras de France 3 que les barrières ne s'étaient pas baissées au moment de l'accident. "On a vu le train arriver, mais les barrières ne se sont pas baissées, il n'y avait pas de feux clignotants,  C'est là que le train et l'autocar se sont percutés. Ça a fait un gros bruit."

Ce matin, une collégienne affirmait devant les caméras de France 3 que les barrières ne s'étaient pas baissées au moment de l'accident. ©France 3 National


Pour autant le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, assurait ce vendredi soir que la majorité des témoignages affirmait que les barrières étaient fermées au moment de l'accident.

De son côté la SNCF s'est déclarée "choquée par les accusations" formulées par l'employeur de la conductrice de l'autocar entré en collision jeudi avec un TER, et s'en remet à l'enquête.

Seule l'enquête pourra nous dire si oui ou non les barrières étaient fermées au moment de l'accident. 

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