Il porte le nom d'une star de la musique mais il pourrait bientôt ne plus pouvoir chanter au point du jour : le coq Prince, d'Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales), gêne ses voisins qui ont intenté une action en justice.
On pourrait appeler cette histoire "Clochemerle à Arles-sur-Tech"... Sauf qu'ici c'est un coq qui sème la zizanie entre deux voisins au cœur de ce village des Pyrénées-Orientales. La propriétaire de Prince (c'est le nom du coq) était assignée ce 4 octobre à comparaître en justice. Son voisin lui réclame 2.000 euros de préjudice pour nuisances sonores et odeurs nauséabondes.
Un volatile volubile
Danièle Prudhomme a fait l'acquisition du volatile récemment et comme tous les coqs, Prince chante au petit jour. Elle ne comprend pas qu'on puisse s'en offusquer :
Vous pouvez constater qu'il ne chante pas toute la journée... De temps en temps, occasionnellement, ça n'a rien d'exceptionnel d'entendre chanter un coq à la campagne. On n'est pas dans le monde du silence !
Voisin excédé
Le voisin, lui, ne l'entend pas de cette oreille. Pour Pierre Bosch, qui réside à Arles-sur-Tech depuis 32 ans et qui s'accomode fort bien du bruit des cloches de l'église, par exemple, la situation n'est pas du tout la même concernant le coq mitoyen de sa propriété :
Il est à 9,40 mètres du mur de ma maison ! Je pense que le tapage nocturne, c'est jusqu'à 7 heures du matin. Elle ne le sortirait qu'à 8 heures, à la limite on serait d'accord.
Jugement le 6 décembre
Danièle Prudhomme a été entendue ce vendredi par le tribunal d'instance. Le jugement a été mis en délibéré au 6 décembre.