Mis en examen pour l'assassinat en 1997 de Mokhtaria Chaïb, l'une des 3 disparues de la gare de Perpignan, Jacques Rançon a été placé en garde à vue, mercredi, dans le cadre d'une autre affaire. Il s'agit de l'agression au couteau d'une femme, en mai 1998, avenue de Belfort. Il nie les faits.
Selon nos confrères de l'Indépendant, Jacques Rançon a été transféré de la prison de Béziers, mercredi, afin d'être placé en garde à vue dans les locaux de l'antenne de la police judiciaire de Perpignan et surtout de répondre aux questions des enquêteurs dans une nouvelle affaire d'agression.
Déjà mis en examen pour l'assassinat en 1997 de Mokhtaria Chaïb, l'une des 3 disparues de la gare de Perpignan, il est entendu dans le cadre d'une l'enquête préliminaire pour tentative de meurtre. Cette affaire concerne l'agression d'une femme de 36 ans, avenue de Belfort à Perpignan, en mai 1998.
Cette femme affirme avoir été victime d'une tentative de meurtre, au couteau, le 9 mai 1998, elle avait alors 19 ans.
Hospitalisée à l'époque, durant 3 semaines, elle avait porté plainte contre X.
C'est en voyant le visage de Rançon à la télévision, en octobre 2014, lors de son arrestation pour le meurtre de Mokhtaria Chaïb en 1997, qu'elle a reconnu son agresseur.
C'est ce qu'elle déclarait, en mars dernier, dans une interview à nos confrères du Parisien - Aujourd'hui en France.
La plainte ne débouchera sur aucune arrestation.Il a brandi un couteau, qu'il tenait dans sa main gauche, et que j'ai à peine eu le temps de voir. Il m'a poignardé une première fois en bas du ventre", confiait-t-elle au Parisien. Toujours selon la jeune femme, Jacques Rançon lui assène un autre coup de couteau puis tente de l'égorger. C'est alors qu'elle réussit à alerter un habitant de l'immeuble sous lequel Rançon tente de la tuer. Il s'est alors enfuit.
Aujourd'hui, cette agression est prescrite et même s'il est coupable, Rançon ne peut donc être poursuivi pour ces faits, mais sa victime se dit soulagée qu'il ait été interpellé.
Selon son avocat, Me Xavier Capelet, Jacques Rançon nie toute implication dans cette affaire. L'interrogatoire est toujours en cours, ce jeudi.
Depuis presque 20 ans, l'affaire des disparues de la gare de Perpignan défraie la chronique judiciaire.