Le 4 septembre 2023 en Catalogne (Espagne), un homme de 26 ans a été interpellé. Il diffusait des manuels sur la fabrication d'armes à feu avec une imprimante 3D et attaquer des personnes en raison de leur origine ethnique, leur appartenance politique, leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.
Un individu a été interpellé, le 4 septembre 2023, à Lloret de Mar, au nord de Barcelone (Espagne), par les Mossos d'Esquadra, l'unité de police catalane, pour son implication présumée dans des activités criminelles graves. L'homme de 26 ans avait tenu des propos racistes et homophobes sur les réseaux sociaux, et publiait des manuels afin de fabriquer des armes grâce à l'impression 3D.
Selon la police de Catalogne, son objectif était d'attaquer des groupes ethniques, idéologiques ou LGBTIQ+.
Les faits se sont déroulés entre 2021 et 2023 mais l'enquête judiciaire n'a été ouverte qu'en 2022. Les autorités ont été alertées par des membres de la municipalité de Lloret de Mar suite au vol d'une affiche du Département de l'Égalité, ainsi qu'à la diffusion d'une vidéo aux contenus potentiellement menaçants sur les réseaux sociaux.
Documents d'extrême-droite et symboles franquistes
Au fil de l'enquête, les enquêteurs ont réussi à identifier l'individu incriminé, qui avait utilisé plusieurs profils différents pour échapper à la détection. Il aurait diffusé des discours haineux et proféré des menaces de nature LGTBIphobe, raciste et idéologique.
Lors de la perquisition au domicile de l'individu, les autorités ont saisi une arme longue de type carabine accompagnée de ses munitions, ainsi que des documents liés à l'extrême droite, une imprimante 3D, la plaque volée au Département d'Égalité de Lloret de Mar, et divers symboles associés à la période de la dictature franquiste, tels que drapeaux, autocollants, affiches et banderoles.
A la recherche de nouvelles preuves
"L'enquête reste ouverte et il n'est pas exclu que de nouvelles preuves ou indices soient obtenus une fois que tous les objets récupérés à l'intérieur de la maison auront été analysés, ainsi que l'analyse des textes et écrits sur lesquels se fondait son activité criminelle" souligne les Mossos dans un communiqué.
Le détenu a été présenté à la justice le 5 septembre dernier.