La cour d’assises des Pyrénées-Orientales condamne le petit-neveu de 27 ans à 18 ans de prison pour le meurtre de Monique Garabito, sa grand-tante, tuée à coups de couteau à Estagel le 11 novembre 2021
Malgré une altération de son discernement, l’homme de 27 ans a écopé d’une peine de 8 ans de prison, avec une période de sûreté des deux-tiers pour le meurtre de sa grand-tante. Il devra également avoir un suivi socio-judiciaire de 7 ans avec notamment une obligation de soins.
Sa compagne, âgée de 36 ans au moment des faits a été condamnée à 8 ans de prison pour complicité. Pour elle aussi, la cour d’assises a retenu une altération du discernement. Elle devra elle aussi se soumettre à un suivi socio-judiciaire de deux ans.
Le 11 novembre 2021, le fils de la victime découvre le corps ensanglanté de sa mère, une retraitée de 78 ans au domicile de cette dernière. Trois jours plus tard, le petit-neveu de Monique et sa compagne sont arrêtés à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) à 200 kilomètres de là.
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Leurs aveux sont confus. Ils expliquent alors être allés chez la septuagénaire pour que le petit-neveu y rencontre son père pour parler d’un supposé inceste dont il aurait été victime. Ne s’y trouvant pas, ils auraient essayé d’obtenir des aveux de la grand-tante. L’homme de 27 ans aurait, toujours selon le couple, donné accidentellement un coup de couteau à la retraitée. Le couple explique alors que les autres coups (une dizaine en tout) auraient servi à abréger les souffrances de la vieille dame.
"Pourquoi (...) a-t-il tué sa grand-tante ? Parce que tous les deux se sont conçus une idée de leur enfance. Ils ont cherché un motif. Si ça n'avait pas été celui-là, ça aurait été un autre", a asséné mercredi l'avocat général Matthias Placette lors de ses réquisitions.