Sans elle, Sabrina serait morte. Ce 9 mars 1998, il y a 20 ans, alors que Jacques Rançon s'acharnait sur sa victime sous un porche, Maryline Sandret a fait fuir l'agresseur. Elle est venue témoigner à la barre.
Le 9 mars 1998, Sabrina est victime d'une tentative de meurtre de Jacques Rançon. Ce matin, la victime a raconté son calvaire et il a fallu l'intervention de la protection civile pour la soutenir après une crise de nerfs et des cris effrayants.
Des hurlements
Sabrina doit la vie au courage d'une femme, Maryline Sandret. Elle se trouve dans sa maison en face du porche, avenue de Belfort, où Jacques Rançon commet son agression. Elle est interpellée par des cris " des hurlements dont je me souviendrai toujours, Les cris de la victime ne peuvent s'oublier. Le sang, ça ne peut pas s'oublier."
Lorsqu'elle sort de sa maison, pieds-nus, elle pense que Jacques Rançon assène des coups de poings à la victime. "Donc, j'y suis allée on va dire "franco". C'est juste quand j'ai réussi à le prendre par les épaules et qu'il s'est relevé que j'ai vu le couteau. J'ai crié aussi. Il n'a montré aucune résistance. Cela m'a surpris. Il s'est enfui. J'ai essayé de le poursuivre mais j'étais pieds-nus et il a disparu."
Les cris de la victime ne peuvent s'oublier. Le sang, ça ne peut pas s'oublier
Il ne laissait aucune chance à sa victime
"Après, c'est le trou noir, je ne me souviens pas de l'arrivée des secours. Je n'aurais pas réagi aussi vite, je pense qu'elle serait morte. Il ne laissait aucune chance à sa victime, elle n'avait aucun échappatoire."
"Madame, vous lui avez sauvé la vie. Au nom de la société, merci", le président.
Sans elle, Sabrina serait morte. Ce jour de 1998, alors que Jacques Rançon s'acharnait sur sa victime sous un porche, Maryline Sandret a fait fuir l'agresseur. Elle est venue témoigner à la barre.