Pyrénées-Orientales : Les ravages des sangliers sur les cultures

Même si 11 000 sangliers ont été abattus l'année dernière, les dégats causés dans les cultures ont été particulièrement importants. Dans les Pyrénées-orientales, trois fois plus de dossiers d'indemnisation qu'en 2015 ont été déposés. En ce début de printemps les ravages sont déjà visibles. 

Même si 11 000 sangliers ont été abattus l'année dernière, les dégâts causés dans les cultures ont été particulièrement importants. Dans les Pyrénées-orientales, trois fois plus de dossiers d'indemnisation qu'en 2015 ont été déposés. En ce début de printemps les ravages sont déjà visibles.

Tous les jours

A Tautavel, des pieds arrachés, la terre comme labourée. La jeune vigne a été en partie dévastée par des sangliers. Ce type de dégats, le technicien de la fédération de chasse en constate tous les jours partout dans les Pyrénées-Oientales en ce début de printemps. "Ils viennent chercher les vers de terre ou les bulbes d'oignons sauvages pour se nourrir," explique Christian Bernard, technicien fédération de chasse

160 000 euros d'indemnisation en 2016

Des dégats de plus en plus fréquents. 142 dossiers ont été déposés par les agriculteurs à la fédération de chasse en 2016 qui doit les indemniser. C'est trois fois plus en 2015. Les sangliers n'épargnent aucune culture.

Maître mot : la prévention

La facture devient lourde pour la fédération de chasse. 160 000 euros d'indemnisation en 2016 soit 100000 euros de plus que l'année précédente. Le maître mot cette année, la prévention, en incitant les agriculteurs à s'équiper de clôtures. La fédération pourrait subventionner à hauteur de 50% l'achat de matériel. C'est ce que doit définir prochainement une charte signée entre chasseurs et agriculteurs.
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