Depuis une dizaine d'années, certaines communes du littoral ont à leur charge la surveillance des plages. Au Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales, les jeunes recrues sont testées et formées par la Societé nationale de sauvetage en mer (SNSM).
Ils ont huit jours pour apprendre à sauver des vies en mer. Durant leurs vacances scolaires, les surveillants de baignade des Pyrénées-Orientales se forment au Barcarès, ce qui permet aussi de les tester.
Ils vont par exemple apprendre à maîtriser un bateau pneumatique australien conçu pour affronter une forte mer. Mais parfois, c'est à la nage que le secours se fait.
«Avec les vagues et le courant, c’est beaucoup plus difficile», reconnaît Bérénice Bérenice Djordjevic, surveillante débutante et maître-nageuse en piscine.
Entraînement
Avec deux saisons à son actif, Maxime Bascou, plus aguerri, réussit à ramener un faux noyé jusqu'à la rive. Mais même avec l’expérience, l’entraînement est de mise : « On a toujours un stress qui réduit nos capacités physiques et mentales. On n’est jamais sûrs de ce qui peut arriver », estime-t-il.Pour les trois plages dont elle a la surveillance parmi lesquelles, le Barcarès, la société de sauvetage en mer compte environ 60 sauveteurs. Mais ailleurs, les besoins sont plus importants et le recrutement plus difficile.
Sur tout le littoral français, ils seront plus de 1300 sauveteurs de la SNSM à surveiller nos baignades l'été prochain