Quatre et deux ans de prison ferme pour les deux braqueurs d'une épicerie près de Perpignan

Un homme de 19 ans, avec la complicité de sa compagne, avait braqué l’épicerie d’Ortaffa (Pyrénées-Orientales) ce mardi 21 décembre. Jugés en comparution immédiate, ils ont écopé de quatre et deux ans de prison ferme pour vol avec arme en réunion.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce 21 décembre, tôt le matin, un jeune homme de 19 ans, cagoulé, menace la gérante de l’épicerie de cette commune des Albères. Armé d’un pistolet d’alarme, il repart avec un butin de 1 000 euros et des jeux à gratter, rapporte France Bleu Roussillon.

Sa compagne, âgée de 20 ans, l’attend quant à elle dans la voiture. Les deux se font rapidement maîtriser par le gérant et un passant. Aujourd’hui jugés en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Perpignan, ils ont été condamnés respectivement à quatre et deux ans de prison ferme et devront verser 2 000 euros à leurs victimes en raison du préjudice moral et commercial.

La préméditation retenue

Le procureur de la République avait initialement requis une peine plus clémente (trois ans de prison dont un an ferme pour le suspect de 19 ans et 6 mois fermes pour sa complice). Le couple a présenté des excuses à l’égard des victimes, a précisé France Bleu. Les deux suspects auraient agi par nécessité économique : sans-emploi, ils étaient depuis deux jours confrontés à la faim et au froid et dormaient dans leur voiture.

Des explications qui n’ont pas suffi à convaincre la juge : de fausses plaques d’immatriculation, du cannabis et plusieurs armes (pistolets à air comprimé, poing américain…) retrouvés à l’intérieur de celle-ci ont appuyé la thèse de la préméditation. D’autant que le jeune homme aurait commandé un pistolet à air comprimé pour Noël.

La gérante de l’épicerie, elle, s’est dite psychologiquement traumatisée. Elle précise ne pas avoir été capable de retourner dans sa boutique depuis l’incident.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information