Une trentaine des 102 salariés de la concession Renault de Perpignan-sud était en grève, ce jeudi. Ils protestent contre la mise à pied d'un élu CGT et demandent l'annulation de la sanction. Les grévistes ont reconduit leur mouvement social pour vendredi.
Selon le directeur de l'entreprise, ce sont des menaces proférées à son encontre par un élu CGT du personnel qui sont à l'origine de la grève. Menaces qui ont conduit la direction à prendre une sanction contre le salarié. Il a été mis à pied 3 jours.
Pour l'Union locale CGT de Perpignan-sud, le mal serait beaucoup plus profond. Depuis mai 2014 et l'arrivée de la nouvelle direction de Tressol Chabrier SA, il y aurait "refus du dialogue social" et mise en place d'un "diktat" ayant pour conséquences, une souffrance au travail, un blocage des salaires depuis 2010, des risques psychosociaux accrus, une dégradation des relations et un manque d'investissement dans l'outil de travail.
Les grévistes demandent la levée de la sanction frappant le délégué du personnel.