VIDÉO. À 85 ans, le doyen des footballeurs français joue encore dans un club des Pyrénées-Orientales

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À 85 ans, Alain Bonpays est le doyen des footballeurs français. ©France 3 Occitanie

Depuis qu'il a découvert le football à 7 ans, Alain Bonpays n'a jamais raccroché les crampons. L'octogénaire joue encore au club de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales).

"C'est le Cristiano Ronaldo de Canet", s'amuse un de ses coéquipiers du Canet-en-Roussillon Football Club. Quelques mètres plus loin, le joueur en question est bien là, scrutant le jeu depuis son aile, du haut de ses 85 ans. Si Cristiano Ronaldo, quatre fois ballon d'or semble avoir une certaine avance sportive, les deux footballeurs partagent au moins un point en commun : leur hygiène de vie irréprochable.

Une hygiène de vie irréprochable

Le secret de la longévité pour Alain Bonpays, ne sait pas tellement le définir : "Ça doit venir de mes gênes, s'amuse celui qui marche dix kilomètres chaque jour, j'ai toujours fait du sport, j'ai toujours marché et couru toute ma vie. Ça maintient en forme. Puis il faut savoir se sortir les mauvaises idées de la tête. Je vis au jour le jour maintenant, surtout à mon âge. Demain je ne sais pas ce que je serai, hier c'était hier, c'est fini, c'est parti. C'est ça ma philosophie".

Licencié au club de Canet depuis 2019, le doyen des licenciés de la FFF, a toujours été bercé par le football. Il découvre le sport, alors qu'il a 7 ans, grâce à son père. "Il m'emmenait sur son porte-bagage, on allait jouer au foot. Moi je restais jusqu'à la fin du match, jusqu'à ce qu'il me remonte à la maison". 

Cette passion le conduit à prendre sa première licence, la première d'une très longue série, à Agen (Lot-et-Garonne) notamment, dont il est originaire.

Joueur, éducateur, président... 

En plus d'être joueur, l'ancien ingénieur en télécommunication, fut également éducateur, président et trésorier. En 2011, c'est à ce poste qu'il vit l'un de ses plus beaux souvenirs dans le football, un huitième de finale de Coupe de France, face à un certain Paris Saint-Germain : "à la fin du match, j'ai discuté avec le président qui a été charmant, se souvient-il. Les joueurs aussi étaient charmants. Il nous a laissé la totalité de la recette, et ça m'a contenté car j'étais trésorier!"

Des souvenirs gravés à vie pour le doyen des licenciés du football français.

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