Le dynamisme de la métropole toulousaine profite aux départements voisins. C'est le cas du Tarn-et-Garonne, où certaines villes voient leur population doubler. Les autoroutes qui traversent le département ne sont pas étrangères à ce succès.
Depuis quelques décennies Toulouse conforte son rang de 4ème ville de France et son périmètre urbain connaît une véritable explosion démographique qui irrigue largement les départements environnants.
Un phénomène qui dope la croissance entre Toulouse et Montauban au point d'avoir des répercussions sur le développement des petites villes, comme par exemple à Montech.
Située à une cinquantaine de kilomètres de Toulouse sur l'axe en direction de Bordeaux le long de l'A62, cette commune du Tarn-et-Garonne est passée de 3100 Montéchois en 1990 à 6400 aujourd'hui.
Des lotissements fleurissent un peu partout sur son territoire avec pour conséquence un équipement sous adapté à l'arrivée massive d'une population nouvelle.
Son maire Jacques Moignard reconnaît le manque d'anticipation de sa commune, notamment dans l'alimentation en eau potable de ces nouveaux quartiers.
L'arrivée de ces nouveaux jeunes actifs stimule le dynamisme démographique du Tarn-et-Garonne.
Les zones rurales sont les grandes bénéficiaires de cette croissance surtout si elles sont proches des grands axes routiers, particulièrement les communes qui bordent les autoroutes A62 et A20.
En 2014, le Tarn-et-Garonne comptait 252 578 habitants. Il gagne en moyenne 2 660 habitants par an, soit une hausse deux fois plus importante que la moyenne nationale qui plafonne à 0,5 %. et reste supérieure à la moyenne régionale de +0,9 %.
Le département Tarn et Garonnais pourrait devenir dans quelques années la grande banlieue de Toulouse mais son développement est inégal, le nord et l'est sont pour le moment les perdants de cette frénésie démographique.