Un vétérinaire tente le tout pour le tout en mettant une annonce sur les réseaux sociaux afin de trouver un repreneur pour son cabinet médical situé à Saint-Nicolas-de-la-Grave dans le Tarn-et-Garonne.
Jean-Yves Jouglar a été vétérinaire pendant plus de 20 ans à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82). Il a pris sa retraite en 2022 et cherche toujours un repreneur pour son cabinet vétérinaire. Jean-Yves avait pourtant anticipé son départ à la retraite en publiant des annonces dans les journaux professionnels, en contactant les écoles vétérinaires en France et en Espagne. Il a même publié une vidéo via la plateforme smartrezo
Une annonce sur les réseaux sociaux pour trouver un repreneur
C'est une annonce qui est ressortie sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, mais la vidéo date de plusieurs mois déjà et pourtant à ce jour le cabinet vétérinaire de Saint-Nicolas-de-la-Grave reste vacant. Un seul appel en deux ans pour des renseignements, resté sans suite.
J'ai été installé pendant plus de 20 ans et j'avais diversifié mon activité avec les petits animaux de compagnie il y a 10 ans pour développer le cabinet et faciliter aussi une reprise
Jean-Yves Jouglar - vétérinaire retraitéFTV
Son activité allait des chiens et chats en passant par les oiseaux et palmipèdes mais aussi les NAC (nouveaux animaux de compagnie).
Loin d'être un cas isolé
Il semble que les jeunes vétérinaires ont, en général, moins envie de s'investir en activité libérale qu'en activité salariée
Frédéric Decante - secrétaire général de l'ordre régional des vétérinaires d'OccitanieFTV
Le secteur libéral individuel est en effet passé de 2 564 vétérinaires en France en 2018 à 2 129 en 2022, alors que, dans le même temps, le nombre de professionnels exerçant en tant que salariés est passé de 6 024 à 8 121 (source : Atlas démographique de la profession vétérinaire 2023).
Mais ce ne serait pas la seule explication, selon l'ordre régional des vétérinaires : "il y a moins de personnes qui entrent dans la profession que ceux qui en partent".
Il n'y a pas d'étude concernant le nombre de cabinets ou cliniques à reprendre ou déjà fermés faute de successeur. En attendant, du côté de Saint-Nicolas-de-la-Grave, le local et l'activité restent disponibles.